Les modes de transport ont été fortement diversifiés au cours des dernières années. En plus des moyens conventionnels comme la moto, la voiture, l’avion ou encore le train, plusieurs autres moyens comme le vélo électrique ont fait leur apparition. Cela a fortement bouleversé les usages et a présenté des problèmes importants sur le plan de la sécurité. Cet engin, roulant essentiellement sur les passages piétons, il était alors indispensable d’encadrer son utilisation. Désormais, un permis de conduire est obligatoire pour le conduire en Israël.
Un signe précurseur
Certes, Israël n’est pas une destination proche où on peut se rendre avec son vélo électrique, mais cette nouvelle législation montre que le nombre d’accidents causés par les jeunes Israéliens devient important.
Les autorités ont alors ressenti l’urgence de mettre en place un permis spécial pour s’assurer que les personnes qui sont en possession de ces engins savent réellement les conduire sans mettre en danger la vie des autres.
Elles ont alors mis en place un permis spécial dénommé permis A3 qui a été officiellement lancé à partir du début de l’année 2024. Sa particularité est que contrairement aux autres types de permis dont l’accès est rigoureusement limité à 17 ans, celui-ci est accessible dès 15 ans et demi.
Un examen rigoureux
L’obtention de ce permis est soumise à un premier examen théorique. Ledit examen est composé de 30 questions qui portent sur le Code de la route, la sécurité à vélo et les droits des piétons. Le ministère des Transports précise que ce nouveau permis a pour but d’inculquer les normes de sécurité routière aux Israéliens dès leur plus jeune âge.
En tant que cyclistes ou piétons, ils pourront avoir un comportement plus responsable sur les différentes routes. Ce qui limitera considérablement les risques d’accident.
Des sanctions plus sévères
C’est le récent décès d’un jeune de 17 ans conduisant un vélo électrique suite à un accident avec un automobiliste ivre qui a sonné le glas chez les autorités israéliennes. Ils ont alors décidé de renforcer les sanctions pour obliger les jeunes à ne pas se mettre en danger.
Depuis octobre, tout cycliste qui n’a pas porté son casque est frappé d’une amende de 233 euros. En cas de transport d’un passager, d’utilisation du téléphone portable en pleine conduite ou d’un passage au feu rouge, des amendes sont également prévues. Malgré les nombreux avantages des vélos électriques, il faut tout de même être conscient des risques.
La nuit, les conducteurs de vélo électrique ont l’obligation légale de porter un gilet de sécurité afin d’être visibles par les autres usagers de la route.
En somme, une nouvelle législation encadre la conduite des vélos électriques en Israël. Elle exige la détention d’un permis de conduire A3 pour toutes les personnes qui détiennent et conduisent ce type d’engin.
Cette disposition a été encadrée par des examens rigoureux pour permettre aux jeunes d’avoir un comportement responsable sur la route. Des amendes ont été également mises en place pour punir toute désobéissance. Vu les nombreux accidents que causent les vélos électriques, plusieurs nations devraient emboîter le pas à Israël au cours des prochains mois ou des prochaines années.